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https://www.panoramaaudiovisual.com/fr/2012/02/20/enrique-gonzalez-macho-la-industria-del-cine-pasa-de-una-gran-alegria-a-una-gran-depresion/

Ces Goyas sont les premiers prix décernés à Enrique González Macho après avoir pris la présidence de l'Académie le 10 avril 2011.

Le 10 avril 2011, après le départ d'Álex de la Iglesia, le producteur, distributeur et exploitant Enrique González Macho (Santander, Cantabrie, 1947) prend les rênes de l'Académie des arts et des sciences cinématographiques d'Espagne.

Ces prix Goya étaient donc ses premières récompenses en tant que président de l'institution, avouant à Panorama Audiovisuel que « je n'aurais jamais imaginé que cela serait autant de tracas et impliquerait autant de travail. Un travail plus que gratifiant quand on voit toute la filière réunie lors d’une soirée unique.

À la question de savoir si le moment au box-office que traverse le cinéma espagnol ces derniers mois correspond à la qualité des grands nominés aux Goya, González Macho a déclaré que cette année « comme nominés pour le meilleur film, nous avons eu quatre productions très différentes, chacune avec de nombreuses vertus. » « Il est curieux de voir comment l’industrie cinématographique passe de la grande joie à la grande dépression. C’est une industrie difficile, compliquée, qui demande beaucoup d’efforts. Quand le box-office vous gratifie... vous le ressentez beaucoup plus, mais quand il vous pénalise... c'est la même chose. Bien souvent, nous passons d’un extrême à un autre, même si ce n’est ni le plus pratique ni le plus logique.

Concernant l'évolution technologique que traverse l'industrie en Espagne, Enrique González-Macho ne croit pas qu'elle se réinvente "en réalité, elle s'adapte à de nouvelles situations et c'est la centaine qui a été inventée même s'il y a des innovations ...".

Le président de l'Académie a assuré à Panorama Audiovisuel que « la numérisation a un bon et un mauvais côté, comme toute innovation. La bonne nouvelle est que cela sera vu avec une meilleure qualité et, en plus, cela signifiera plus de diversité de contenu. Mais l’aspect le plus négatif est qu’il n’est pas encore complètement développé, donc le coût affiché est brutal. »

En ce qui concerne la distribution, selon González Macho, « il reste à voir si le cinéma espagnol bénéficiera de la distribution numérique ».

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Pour • 20 Feb, 2012
• Section: Ciné, Sonorisation spéciale en vedette, Premier plan