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https://www.panoramaaudiovisual.com/fr/2013/02/18/alain-bainee-un-autodidacta-del-arte-del-cine-goya-a-la-mejor-direccion-artistica/

Né en France en 1959, mais installé en Espagne depuis le début des années 90, son CV comprend des titres tels que « Vicky, Cristina, Barcelona », « Le détective et la mort », « The Machinist », « Intruders » ou le récent « Mindscape ». .

Alain Bainée

Alain Bainée, en charge de la direction artistique du film Blancheneige, a battu ses concurrentes Pilar Revuelta, de L'artiste et le modèle, Pepe Domínguez del Olmo de Groupe 7 et Eugenio Caballero de L'impossible lors du 27e gala des Goya, organisé à Madrid.

Né en France en 1959, mais installé en Espagne depuis le début des années 90, il possède des titres tels que Vicky, Cristina, Barcelone, Le détective et la mort, Le machiniste, les intrus ou le récent Paysage mental. Il prépare actuellement le nouveau film du réalisateur Brad Anderson.

Architecte de profession, il entre dans le monde du cinéma en autodidacte. En Espagne, il commence à travailler comme directeur artistique, notamment dans la publicité. Son premier film dans notre pays fut En lisant (1993), de Pedro Almodovar.

Depuis, il reconnaît lui-même auprès de Panorama Audiovisuel qu'« il y a eu un énorme changement depuis les années 90 dans l'approche même de la réalisation d'un film. Depuis 2002, les systèmes informatiques et les approches de production ont changé l’esprit du cinéma, la manière dont il est réalisé, et cela se voit dans les résultats. »

"Blanche Neige", de Pablo Bergés

Pour Bainée « la lumière de Kiko de la Rica, directrice de la photographie à Blancheneige, a été le complément parfait du film car il s'agit d'un film en noir et blanc, mais la lumière sur le plateau a été la dernière touche qui a fait prendre à ce même décor sa couleur noir et blanc. Travailler en noir et blanc reste un défi puisqu'il faut travailler pour que les couleurs ne se superposent pas dans le film. Il y a eu un travail très précis en ce sens.

Le cinéaste français insiste sur le fait que « c’est un miracle pour un directeur artistique de travailler sur un film comme Blancheneige, une grande satisfaction de transformer une histoire en réalité d'un pays et d'une époque, mais avec cette part fantastique que je lui ai donnée à travers le chariot et d'autres éléments magiques qui nous ont ramenés à l'histoire. Dans le cas d Blancheneige "C'était un véritable défi en raison du caractère ambitieux du projet et du peu de moyens pour recréer l'époque, l'histoire et le monde taurin."

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Pour • 18 Feb, 2013
• Section: Ciné